Spectacle de clôture des Collisions Sensibles : « Passagères souterraines »

Proposé par Zic à Bessé

12 octobre 2024

de 20h30 à 21h25

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Lieu : Salle des Loisirs de Chênehutte-Trèves-Cunault


Spectacle de clôture des Collisions Sensibles

Les corps de terre et d’argile se sont retrouvés à la surface de la terre. Ils ont résonné au souffle, à la voix et au chant d’un ange bienveillant. Ils ont réinterrogé leur identité, leur territoire, leurs sens, leurs mythes, jusqu’à faire naître sur leur chemin d’autres êtres de terre. Une fable de corps, de mouvement, de voix, de matières pour ré-interroger la vie !

Violaine et Christine partagent beaucoup de vocabulaires corporels, de sensations, de techniques particulières. Elles ont en commun une sensibilité à la musicalité et à la théâtralité du mouvement.

Mise en scène : Yves Marc

Avec : Claire Bossé (chant), Christine Coste & Violaine Joffart (jeu et mouvement)

Conseillère musicale : Elsa Marquet Lienhart

Textes musicaux inspirés des œuvres « Conversations » et « Énumérations » de Georges Aperghis

Costumes : Elfie Poiré & Thibault Salvatory

Compagnie Yves Marc – Théâtre du Mouvement https://compagnie-yvesmarc.fr/

 

Un tas de terreau est étendu sur scène. Deux solitudes émergent petit à petit. Elles font corps avec leur matière. L’une avec l’argile sous forme d’une grosse boule qu’elle pousse inlassablement, l’autre avec le terreau dont elle s’extrait progressivement laissant apparaître des morceaux de chair.

Une présence vocale invisible aux yeux des créatures arpente l’espace. À l’image de ces corps de terre et d’argile, elle porte à sa manière les archaïsmes de l’humanité. Sa voix est à la fois chuchotée, soufflée, rauque, lyrique, ethnique, torturée, enjouée pouvant aller jusqu’au rire, à la folie.

Les créatures se déplacent avec des mouvements lymphatiques et furtifs qui les situent à la frontière du minéral, du végétal et de l’animal. Ressentir, toucher, palper, humer, voir, entendre, autant de sensations qui guident leurs comportements.

Elles se fient à leur instinct, vont puiser dans les profondeurs de l’intime. Obsessionnelles, elles s’épuisent à leur tâche et toujours reviennent à la matière. Elle coule, colle, leur glisse des doigts, les enlise ou les enlace, les recouvre, les rapproche ou les éloigne.

Impossible de dater le tableau, nous sommes à la fin ou au début d’un monde, nous sommes sur une exoterre. Ces êtres primitifs cherchent le contact, découvrent l’altérité, défrichent la notion défendre mais surtout à partager. Ces passagères flirtent avec la prise de pouvoir pour finalement y renoncer, pour finalement creuser une autre voie.

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