A voir

La commune ligérienne de Gennes-Val-de-Loire possède un des plus riche patrimoines naturel et historique de l'Anjou. Forte d'un front de Loire le plus important de notre région (18 km environ), elle dispose de très nombreux sites et monuments couvrant l'ensemble de la chronologie de notre histoire régionale.

En flânant dans ses pittoresques villages, nous vous invitons à découvrir ses splendides paysages ligériens ou des plateaux forestiers révélant de nombreuses curiosités :

CHÊNEHUTTE-TREVES-CUNAULT

La Prieurale  Notre Dame de Cunault

Construite entre le XIII et XVe siècle et inscrite au monument historique en 1848 -3ème bâtiment classé en France.
Au IVe siècle Maxenceul disciple de St Martin fonde un monastère qui devient Prieuré au Xe siècle, dépendant de l’abbaye de Tournus en Bourgogne. Il devient très vite un lieu de pèlerinage.
La construction de l’église actuelle commence en 1100 sur les bases d’une 1ere église. Elle devient église paroissiale en 1754 après la destruction de l’église de St Maxenceul par un ouragan. A la révolution, l’édifice est vendu comme bien national, puis utilisé comme grange et poulailler. Il est sauvé par Prosper Mérimée en 1838.
Points remarquables : 222 chapiteaux sculptés, chasse de St Maxenceul du XIIIe, Piéta du XVe, Chapier du XVe, Statue de Ste Catherine du XVe

Considérée par les responsables des bâtiments de France comme un des monuments phares de la région, la Prieurale est très visitée (~40000 visiteurs /an). 12 à 15 concerts sont donnés tous les ans (Mai de l’orgue et Heures musicales) ainsi qu’un stage de formation au chant grégorien.

Le pilier sud a été refait en 2011 et les cloches remises en état en 2016

La Tour de Trèves

Eglise et Tour de Trèves

Depuis l’emplacement de l’ancienne motte féodale de Foulques Nerra (XIe s.), on peut apprécier une vue sur la Loire. C’est à partir de cette place forte qu’en 1026 Foulques Nerra, comte d’Anjou, attaqua Gildouin qui tenait le Saumurois pour le compte d’Eudes II de Blois.  La Tour de Trèves est l’unique vestige de l’ancien château de Robert le Maçon (XVe siècle.). Elle communiquait avec le reste du château grâce à un pont-levis. En 1750, le château de Trèves, réaménagé en demeure de plaisance, est vendu à Jean de Stapleton. Celui-ci le fait abattre, ne laissant subsister que la tour-maîtresse. Les trois niveaux inférieurs sont dévolus à la défense et aux cuisines. Les deux derniers étages sont ceux des appartements seigneuriaux. Un escalier mène à la terrasse entourée d’un chemin de ronde à mâchicoulis.

L’église Saint-Aubin

Construite en 1106. On y ajoute un clocher au XIIIe siècle. Au XVe les murs latéraux sont renforcés et la nef couverte d’un berceau en charpente.

L’église classée monument historique en 1862.

L’église Saint Aubin doit son nom à l’abbaye Saint Aubin d’Angers qui possédait le domaine de Clémentinacius au VIIIe siècle qui devint Trèves au XIe. Etablie à proximité du marché et du port très animé au XIIe siècle, l’église connut une construction mouvementée en raison de l’instabilité du sol et des crues de la Loire. Vers 1130 on suréleva le sol (environ+1.5 m) et haussa les murs. La construction s’est achevée vers le XIIe siècle. Abandonnée, et en mauvais état, l’église est restaurée au milieu du XIXe.

L’intérieur de l’église, dépouillé, a gardé son aspect primitif. Les murs de la nef unique sont décorés de grandes arcades à cintres brisés reposant sur des colonnes. À la croisée du transept, une belle voûte sur trompe amorce une tour carrée surmontée d’une toiture en pavillon. La base du clocher, face à l’entrée, à droite, est ornée d’un grand arc plein cintre à la manière poitevine, atténuant ainsi l’austérité du mur. On remarquera un baptistère en porphyre orné de quatre masques en saillie, dont un à figure humaine avec une barbe taillée en carré à la romaine. Près de la croisée se trouve l’ancien tabernacle, lanterne en pierre blanche de style flamboyant de la fin du XVe siècle. Au fond du transept droit, sous une arcade se trouve le tombeau avec épitaphe et gisant de Robert le Maçon, seigneur de Trèves et chancelier du roi Charles VII, qui mourut le 2 janvier 1443.

À l’extérieur, la façade, très simple, est ornée de trois arcs entre deux contreforts d’angle. Sous l’arcade centrale, la porte en plein cintre est décorée de petites dents de scie. Les murs présentent de grandes arcades en cintre brisé qui semblent avoir été ouvertes au XIIIe siècle pour donner peut-être accès à de grandes galeries latérales détruites aujourd’hui. On peut voir encore la trace des petites fenêtres du XIe siècle, celles que l’on voit datent du XIXe siècle. Le clocher-tour est sobre et massif, couronné d’une flèche de pierre de tuffeau du XVe siècle cantonnée de quatre lanternons. Le tabernacle, surmonté d’une flèche, est aussi classé L’église est classée monument historique en 1862.

La paroisse de Trèves est supprimée en 1801 et réunie à celle de Cunault. Les offices y sont exceptionnels. 3 à 5 concerts y sont donnés tous les ans (Heures musicales), en particulier de musique baroque.

Eglise Notre Dame de la prée des Tuffeaux

Sur l’ancienne commune des Tuffeaux. Chenehutte possédait alors une église dont il reste quelques vestiges au niveau du Prieuré. Construite au XIe et XIIe siècle, le site est classé au monument historique en 1914. Le clocher aux baies géminées est caractéristique du XIIe .
En 1837, Joly Leterme, architecte local, a rehaussé le sol de la nef et agrandi l’édifice pour accueillir une population plus nombreuse. Le mobilier et les peintures datent de cette époque.

Eléments remarquables : Les deux cierges votifs, l’un pour les mariniers l’autre pour les perrayeurs, les archivoltes des deux portails présentent un décor très fin de rinceaux sculptés et de figures géométriques et les modillons à la base du clocher.

Site de la Fouchardière

Vestiges d’un habitat gallo-romain édifié vers 30 ap. J.C. Cette habitation se compose de deux pièces. La pièce principale, de plan carré, est une grande salle excavée dans le coteau. Ses murs sont en blocs de calcaire, selon la technique romaine, et en torchis, selon la technique gauloise. La seconde pièce est une galerie de façade de plan rectangulaire. Il s’agirait de la maison d’un artisan tabletier, fabriquant de petits objets en os.

La Cave aux Moines

Sur les bords de Loire, dans 6 km de galeries, creusées dans le tuffeau par la main de l’homme, découvrez les vies et cultures en caves  la vie troglodytique, le tuffeau et son histoire, un élevage d’escargots, une champignonnière en activité

Eglise Saint-Maxenceul

L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1946. L’église construite au XIIème siècle fut détruite en 1754 par un ouragan.

Ancienne église paroissiale romano gothique dédié à Saint Maxenceul, disciple de St Martin et abbé fondateur de Notre dame de Cunault et de la petite colonie qui s’installa au sud de la prieurale. Elle fut détruite par un ouragan en 1754. Il ne reste que l’abside, 3 côtés du clocher, le mur méridional et les deux pignons. Le maître autel du XVII a subsisté

Ancien Hermitage St Jean

Chœur de la chapelle ; maçonneries ruinées de sa nef et du bâti d’accompagnement ; sol d’assiette archéologique (cad. AC 315) : inscription par arrêté du 16 février 1995 Périodes de construction  4e quart 11e siècle

Chapelle St Macé

Classement par liste de 1862 peintures murales romanes exceptionnelles.

Manoir du Grissay

Logis ; portail du jardin (cad. AD 247, 249) : inscription par arrêté du 6 mai 1987 Périodes de construction  13e siècle ; 15e siècle

Manoir de la cour Condé

Eléments protégés : Pavillon sur trompe (cad. AK 132) : classement par arrêté du 25 février 1974 ; Façades et toitures ainsi que la grande salle voûtée du rez-de-chaussée du manoir (cad. AK 132) : inscription par arrêté du 25 février 1974 Périodes de construction : 17e siècle ; 18e siècle

Oppidum protohistorique au lieu-dit « camp des romains »

Eléments protégés Oppidum (cad. AD 290, 291, 355, 356 ; ZB 28, 29, 32) : classement par arrêté du 6 mars 1987 ; Parcelles composant pour partie l’oppidum (cad. AD 352 ; ZB 30, 31) : inscription par arrêté du 23 novembre  Périodes de construction  1er siècle ; Gallo-romain.

Le site était déjà occupé au Bronze final comme l’a attesté la découverte d’une couche archéologique  comportant près de 3 000 tessons de poterie. L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1987 et inscrit en 1987.

Maison du prieur de Cunault

Eléments protégés : Façade : inscription par arrêté du 31 mars 1926. Périodes de construction : 16e siècle

 GENNES

Amphithéâtre gallo-romain de Mazerolles

C’est un édifice des spectacles gallo-romain daté du second siècle de notre ère. Il fut découvert au début du XIXè siècle , fouillé en 1870 et récemment entre 1985 et 1990;  Ce monument adossé à la colline de Mazerolle possède encore d’importants vestiges de murs qu’il est possible de découvrir grâce à un accès permanent du site et à un sentier d’interprétation composé de 8 panneaux didactiques . Pour accéder à l’amphithéâtre, contacter la mairie.

Dolmen de la Magdelaine

Classé monuments historiques depuis 1930, dolmen de plus de 80m2, semble avoir servi de tombeau collectif période néolithique 4000/4500 avant J.C

Menhir Pierre Longue

Menhir dénommé Pierre Longue (cad. ZA 53) : inscription par arrêté du 8 avril 1982

Pierre dressée dite pierre longue du Bouchet

Inscription par arrêté du 3 octobre 1990

Nymphée gallo-romain

Epoque : Gallo-romain Nymphée gallo-romain (restes) (cad. AH 288, 289) : classement par arrêté du 20 octobre 1983

Site castral de Milly-le-Meugon

Epoque : 11é, 16e siècle ; 17e siècle  Les façades et toitures de l’actuel château (16e et 19e siècles) ; la chapelle médiévale, actuelle église paroissiale ; les écuries du 17e siècle ; les « galleries » avec leurs décors peints ; le mur d’enceinte, avec en particulier le portail 16e siècle

Eglise St Eusèbe

Classée monument historique en 1862

Construite à partir du XIe siècle sur un promontoire dominant la vallée de la Loire, l’église Saint Eusèbe est restée un lieu de culte jusqu’à la révolution. La flèche octogonale du clocher date du XVe.

Dédiée à Saint Eusèbe, évêque de Vinceil en Italie, elle fut le siège d’un prieuré dépendant de l’abbaye St Pierre de la Couture au Mans. La paroisse qui s’étendait sur le territoire des Rosiers demeure jusqu’à la révolution.
Lors de la seconde guerre mondiale le clocher fut détruit le 9 juin 1940 par des obus allemands. Il est reconstruit en 1942-43, et de nouveau détruit par les bombardements américains.
Ce site demeure le lieu de mémoire des combats des cadets de Saumur opposés à l’avance de l’armée allemande.

Sa situation exceptionnelle, à 41 m au-dessus de la Loire offre une vue exceptionnelle sur la vallée. Il ne subsiste aujourd’hui que le chœur, le transept les deux absidioles et des pans de murs de la nef.

Désacralisée en 2016, c’est aujourd’hui un lieu d’expositions, de rencontres et de mémoire en l’honneur des Cadets de Saumur.

Eglise St Vétérin

Classée monument historique en 1862

Fondée au’IXe siècle, sa construction s’étala du XIe au XVe siècle.

Dédiée à Saint Vétérin, disciple de Saint Martin de Tours, chargé avec d’autres confrèries d’évangéliser l’ouest de la France. Donnée en 845 par Charles le chauve à l’abbaye de Saint Maur sur Loire.
En forme de croix latine, de nombreuses fois remaniée au cours des siècles à cause des glissements du terrain incliné sur lequel elle est bâtie.

Eléments remarquables : Chapiteaux romans du XIIe et fonts baptismaux du XVe.

Le moulin de Sarre

Lors de la visite guidée du moulin, vous découvrirez la roue à augets qui entraîne les engrenages puis les meules de pierre. On vous expliquera aussi le fonctionnement de la bluterie qui tamise la farine.

Coordonnées : Route de Louerre –  www.moulin-de-sarre.fr/ 

grézillé

Château de Pimpéan

Chapelle et ses voutes peintes XVe siècle classé au titre des monuments historiques.

Moulin de Gasté

Moulin cavier construit vers 1800 particulier typique de l’Anjou. Ses ailes sont montées et il peut produire de la farine. 15 m de haut.

Coordonnées : 1, Moulin de Gasté  – contact@moulin-gaste.com – www.moulin-gaste.com

Le lavoir Ste Anne

Château d’Aligny

Construit au XVe et XIXe siècle. Subsiste un grand corps de logis avec grosse tour en pierre de taille du XVe siècle et des murailles.

Chapelle d’Aligny

XVe siècle. Dédiée à Notre de Dame de Bonnevoie

Eglise Saint Hilaire

La première pierre fut posée en 1881. En 1891, les travaux sont arrêtés et le clocher ne sera pas terminé.

Une première église datant de la fin du XIe fut démolie. Au XVe une nouvelle église dédiée à St Hubert, fut édifiée et plusieurs fois remaniée. Suite au constat du mauvais état de cette église la construction de l’église actuelle fut décidée.

Eléments remarquables : Sculptures de la chaire, du confessionnal.

Les Rosiers-sur-Loire

L’Île Ollivier

L’île Ollivier, un site à découvrir, un endroit à préserver C’est d’abord un lieu nature où vous pourrez vous promener à pied, à vélo et découvrir la Loire, ses paysages, Gennes et son clocher de St Eusèbe. C’est aussi un espace « jeu et détente » avec un superbe jeu genre « bois flotté» Quelques tables sont là pour vous inciter à rester pique-niquer (mais il est prudent de prévoir son matériel). C’est enfin une halte pour les cyclistes et randonneurs qui de Saumur, St Martin et St Clément rejoignent les Rosiers : une halte avec WC et 2 points d’eau. Le bâtiment de l’ancien camping peut servir à abriter des groupes, des classes. Chaque jour, l’ouverture et la fermeture des portes se font automatiquement matin et soir (de 8h à 20h).

Le clocher panoramique de l’église Notre-Dame

Construit au 16ème siècle (la date de 1538 peut encore se voir sur un cartouche de l’avant dernière fenêtre), ce remarquable clocher, avec une galerie ouverte permet une vue panoramique sur toute la Loire et les coteaux du Gennois ainsi que sur la vallée de l’Authion. (Visites possibles auprès de l’Office de Tourisme). Au 19ème siècle, sous l’impulsion notamment d’Eugène Tessié de la Motte, maire des Rosiers pendant 49 ans, le village va voir de grands chantiers se réaliser : Les ponts suspendus des Rosiers et de Gennes (de 1839 à 1942), les écoles, les quais et notamment la mairie (finie en 1880). Tous ces travaux donneront aux Rosiers son aspect actuel.

 

La fontaine ZEN place du Mail

En 1990 est installée une fontaine boule-versante nommée par son créateur Bernard Gitton, ingénieur et artiste rosièrois, la « fontaine zen ». La sphère de pierre reconstituée, est ouverte sur sa partie supérieure et creuse. Elle est extérieurement cannelée, et repose sur un chemin de roulement à huit branches, totalement immergé et composé de galets. Le remplissage effectué en deux minutes environ par les quatre jets d’eau est rendu dissymétrique par un flotteur. Le centre de gravité de la sphère s’écarte de son axe rendant son équilibre instable. La sphère s’engage alors grâce à un mécanisme interne dans l’une des huit trajectoires possibles, puis revient lentement à sa position initiale. Cette fontaine s’inspire des jardins Zen japonais. L’ensemble appelle à la méditation entre le temps d’attente et l’évènement.

La vierge de l’école publique

Fait rare : sur la façade de l’école maternelle publique on peut voir une statue de la Vierge et de l’enfant Jésus. L’explication est à chercher dans l’histoire de la commune : en 1885 le conseil municipal des Rosiers décide de confier l’éducation des filles de l’école communale à une congrégation religieuse. Quelques années plus tard, les locaux étant devenus trop petits, il décide de construire une nouvelle école, avec un oratoire pour les religieuses et, en façade, une statue de la Vierge. En 1888, en application des lois Jules Ferry sur la laïcité, les sœurs devront quitter l’école devenue publique, mais la statue restera…

Jeanne de Laval, la bienfaitrice de la Vallée

Jeanne de Laval, seconde épouse du Roi René, a incontestablement marqué les esprits des habitants de la Vallée. En effet, le 2 mai 1471, elle accorde aux habitants du Comté de Beaufort auquel se rattache la paroisse des « Rouziers », le privilège de venir paître leurs troupeaux dès la coupe de la première herbe réservée au Roi. Ces grandes prairies appartenant collectivement aux habitants seront appelés par la suite « les communs. » En 1832, ces « communs » seront partagés entre les 14 communes composant l’ancien Comté. la vente des terres ou de leur fermage financeront très largement les grands travaux de la Vallée : ainsi pourront être construits aux Rosiers, les ponts, les quais, les routes de Beaufort et de Longué, le pavage des chemins, les écoles… C’est pourquoi, pour rendre hommage à Jeanne de Laval, le Conseil municipal décida en août 1873 d’ériger une statue en son honneur.

La mairie des Rosiers

C’est en 1830 que le Conseil municipal des rosiers décide d’acheter une maison en bord de Loire pour en faire la mairie. Elle se révèlera trop petite rapidement et peu pratique. En 1875, la décision est prise de construite au même endroit une belle et grande mairie. L’architecte François Meignant en est le maître d’œuvre et l’entreprise rosièroise Lélard-Taugourdeau la construit en trois ans. Elle aura couté 83 000 Fr de l’époque à la comme ; somme payée par les fermages de communaux et par un emprunt de 50 000 Fr. le monument aux morts, réalisé en 1922 par M Warnier, entrepreneur à Angers, était auparavant installé sur la place du Mail. Il a été transféré en 1986 à cet endroit afin de faciliter l’aménagement de la place

Les maisons du bourg

Jusqu’au 20ème siècle, le tuffeau, la pierre calcaire de la région, extraite des carrières des coteaux de la rive gauche, et l’ardoise en provenance des carrières d’Angers-Trélazé servent à la construction des maisons traditionnelles. Ces matériaux donnent ainsi à cette unité de couleurs si caractéristique des villes et villages de la vallée de la Loire. Maison de pays du 15ème siècle, remaniée au 19ème siècle, bâtie en moellons et pierres de tuffeau. Elle comprend deux bâtiments disposés en équerre. Un escalier droit permet d’accéder à l’étage par l’extérieur. La maison de maître apparaît au 19ème siècle. Elle comporte un étage et se distingue par son aspect classique renforcé par la symétrie parfaite de ses ouvertures.

St-Georges-des-Sept-Voies

Eglise du Prieuré

XIe siècle, classée aux monuments historiques, clocher roman

En 1122, une chapelle existait, constituée par la nef actuelle et en 1146, reconstruction presque totale du bâti, puis un peu plus tard sont érigés le clocher et le cœur roman.

Début XIIIe, le chœur est détruit et remplacé par un cœur Plantagenêt à chevet plat.

Eléments remarquables : Clocher à double niveau de baies, archivolte sous le préau qui date de la 1ére construction, autel baroque du début XIII, chapiteaux.

En 2017,des travaux de la nef sont entrepris.

Eglise de St Pierre en Vaux

A l’origine, une petite église datant du XIe et XIIe siècle dont il reste des parties de la nef actuelle. Base du clocher  ajouté au XIIème mais  la partie supérieure aux baies romanes est plus tardive.

En 1707 sont construits ou reconstruits le chœur et l’abside. En 1809 la paroisse St Pierre fut rattachée à la commune de St Georges.

Entourée de son cimetière, elle domine le village depuis le plateau où elle aurait été érigée au XIe siècle. A l’occasion de récents travaux de restauration, des fouilles ont mis au jour des vestiges antérieurs au XIe siècle. De nombreuses sépultures dans des sarcophages de falun et de tuffeau remontent au haut-Moyen-Âge.

Eléments remarquables : Ensemble intérieur, dont la chaire du XVIIe, charpente du chœur et environnement.

Le moulin de la Lussière

Ouvert lors de la journée des moulins

Le Moulin de la Lussière est un “moulin-tour” sur masse cavière semi enterrée, à la superbe maçonnerie appareillée en pierre de tuffeau. Sa grande cave-tunnel est également extrêmement rare pour ce type de moulin. C’est actuellement un prototype unique d’aérogénérateur entièrement conçu et programmé par son propriétaire-meunier.

Le Moulin de la Lussière est donc un moulin unique et très original !

Coordonnées : 39 chemin de la Genaudière, – moulindelalussiere@orange.fr – www.moulindelalussiere.fr/

Le Menhir de Nidevelle

2ème plus haut menhir d’Anjou. Hauteur 5,90m

La Chaise des Morts

Bloc de grès en forme de XIe siècle, classée aux monuments historiques, clocher roman. Lors des enterrements on y posait un instant le cercueil

Les lavoirs de la Genaudière, de Vendor, de Cumeray, de Gaigné et de Fontaine

Hélice terrestre

Espace contemporain dans un univers troglodytique. Œuvre monumentale de WARMINSKI creusée dans la roche et une autre partie moulée à ciel ouvert.

Lieu d’exposition et de concert.1 heure de visite

Le Dolmen de la Bajoulière

La dalle mesure plus de 7 m et épaisseur de 70 à 80 cm pour un poids de 70 tonnes. Ce monument aurait servi de chapelle au XIIe siècle.

St-Martin-de-la-Place

Ancien Grenier à sel (XVIe)

Maison du XVIe siècle, située rue Dupetit-Thouars, possédant encore (à gauche du porche) le guichet par lequel on payait la gabelle (impôt sur le sel) jusqu’à la Révolution.

Beau Rivage (fin XIXe)

Maison de la seconde moitié du XIXe siècle, agrandie à la limite du XIXe et du XXe siècle en style néo-gothique, imité de l’art angevin du XVe siècle. Aux Fortineries.

Bel Abri (XVIII-XIXe)

Une partie du logis et des bâtiments agricoles sont du XVIIIe siècle, reprenant des bâtiments plus anciens. L’autre partie date du milieu du XIXe siècle. A la Martinière.

Château de Boumois (XVIe)

Construit au XIe siècle sur l’île de Boumois (en arrière de la chapelle de la Madeleine), le château, détruit lors de la guerre de Cent Ans, fut reconstruit plus au Nord (à l’abri de la levée) par René de Thory, seigneur de Boumois, en 1520-30.

De style Renaissance, il fut légèrement remanié au XVIIe siècle et perdit son aile Sud et sa métairie au milieu du XIXe. En plus du logis d’habitation, il comprend une chapelle et un remarquable pigeonnier. Classé « monument historique », il se visite, pour les individuels du 1er juillet au 31 août (de 10h à 12h et de 14h à 18h ; sauf le mardi), pour les groupes sur rendez-vous (02 41 38 43 16) des Rameaux à la Toussaint.

Château de la Poupardière (XV-XVIe)

Il fut édifié au XV-XVIe siècle en style Renaissance et était alors entouré de douves et précédé de bâtiments d’exploitation agricole. Ceux-ci ont été déplacés fin XIXe – début XXe et une chapelle a été reconstruite à cette époque. Propriété privée ; ne se visite pas.

Descente en canoë

La société « Canoës d’Anjou » est installée à la Croix Rouge, à côté du camping, et offre aux familles avec enfants (à partir de 7 ans, sachant nager) ou aux amoureux de la nature des descentes du fleuve, une découverte de son patrimoine, de sa faune et de sa flore ligérienne ; renseignements : CANOES D’ANJOU : 02.41.38.54.38 ou www.canoes.fr

Eglise – prieuré de la Madeleine (XIIe)

Cette chapelle dédiée à Ste Marie Madeleine est le plus ancien bâtiment de la commune. Elle fut construite au tout début du XIIe siècle par Maurice Roinard, seigneur de Boumois, comme chapelle privée de son château. Quand il se fit moine à l’abbaye de St Florent en 1120, il en fit don à celle-ci. Elle fut siège d’un prieuré de cette abbaye jusqu’à la Révolution. Longtemps utilisée comme bâtiment agricole, elle a été récemment réhabilitée.

Eglise St Etienne (XVI-XIXe)

L’église ne fut d’abord qu’une simple chapelle, construite dans la 2ème moitié du XVIe (bas côté droit). Elle devint l’église paroissiale en 1626, après la ruine de l’église St Martin par les crues de la Loire. Dotée d’un harmonieux clocher (classé « monument historique « ) en 1631, elle dut être agrandie à plusieurs reprises entre 1665 et 1820, aussi bien en largeur qu’en longueur. A l’intérieur se trouve le 1er monument aux morts de la Guerre 1914-18, inauguré en 1919.

La Blairie (XVIII-fin XIXe)

Ce domaine tire son nom de l’impôt en nature que les paysans devaient payer au Moyen-âge aux religieux de l’abbaye de St Florent. L’ensemble médiéval comprenait une grange, un logis pour le contrôleur des dîmes, des bâtiments agricoles et un logis pour le fermier qui exploitait les propriétés de l’abbaye. Il a été démoli à la fin du XVIIIe et remplacé par des bâtiments plus fonctionnels, de style néo-classique, dont ne subsiste que la maison de maître. Vendue comme bien national à la Révolution, la Blairie fut rachetée en 1896 par l’abbé Artif, qui y créa un hospice. Le bâtiment fut alors agrandi et doté d’une chapelle. C’est aujourd’hui un hôtel-restaurant. Rue de la Mairie.

Fermes des XVI et XVIIe siècles

Plusieurs logis de ferme ou bâtiments d’exploitation agricole anciens subsistent dans les hameaux de la commune, souvent en assez mauvais état, parfois restaurés.

Gare (1847) et Mairie (1859)

La mairie-école et la gare sont l’œuvre de l’architecte saumurois Charles Joly-Leterme (qui a conçu le théâtre de Saumur). La gare a été acheté par la Mairie où est maintenant un cabinet médical et la bibliothèque municipale.

Manoir de Villeneuve (XVI-XIXe)

Une partie du logis XVIe de cette ancienne seigneurie subsiste, ainsi que des communs du XVIIIe siècle. Propriété privée ; ne se visite pas.

Les ports

Saint Martin possédait 2 ports sur la Loire, desservant le Bourg et la Croix Rouge. L’un ou l’autre (selon les époques) servait de débarcadère au bac qui relia durant des siècles Saint Martin à Chênehutte. Plusieurs fois réaménagés en raison des fluctuations du cours de la Loire, leur état actuel date de 1846.

Manoir de la Martinière (XVI-XVIIIe)

Cité dès le XIVe siècle, ce manoir fut reconstruit au XVIe et agrandi au XVIIIe. Un jardin avec orangerie et serre fut aménagé en arrière au XIX siècle. Propriété privée ; ne se visite pas.

Oratoire Notre Dame des Champs (1727)

Construit aux Fortineries, au frais de la famille Allain, il servait de reposoir lors des processions du Saint Sacrement.

Monument en l’honneur d’Aristide du Petit-Thouars (1931)

Œuvre du sculpteur Alfred Benon (originaire de Saint Martin), à la mémoire d’Aristide Aubert du Petit-Thouars. Né au château de Boumois, chef de division des armées navales, mort à la bataille d’Aboukir, en 1798. Le monument est situé à côté de l’église.

Monument en l’honneur de 4 FFI (1945)

Ce monument honore 4 FFI tombés lors de la libération du Saumurois le 25 août 1944. Situé à la Croix Rouge, il est orné de 4 médaillons en bronze sculptés par Alfred Benon.

Presbytère (1865)

Construit par l’architecte angevin Richard. Rue des Mariniers.

Vestiges de la chaussée gallo-romaine (Ier siècle)

A l’époque gallo-romaine, une voie traversait la vallée de la Loire à hauteur de Saint Martin, reliant les 2 grandes routes romaines d’Angers à Tours (par la rive Nord) et de Nantes à Poitiers (par la rive Sud). Elle franchissait la partie marécageuse de la vallée sur une chaussée surélevée en bois. Les poteaux de soutènement sont encore visibles en été, par basses eaux, au Port. Des recherches archéologiques menées en 1989 ont permis de les dater de 40-50 après J.-C.

Vestiges de l’église St Martin (Moyen-âge)

L’ancienne église paroissiale (dédiée à St Martin) était située sur la rive Sud de la Loire. Elle fut vraisemblablement édifiée en pierre au XI ou XIIe siècle. La construction des levées faisant monter le niveau de la Loire, l’église fut victime d’inondations et de dégâts de plus en plus fréquents à partir du XVIe siècle. Les grandes crues du début du XVIIe la ruinèrent et elle dut être abandonnée en 1626. En été, par basses eaux, on distingue parfois sur l’île de sable qui apparait face au Port des amas de pierres qui en sont les derniers vestiges.

Le Thoureil

L’église St Genulf

Elle est édifiée au XI siècle sur la terrasse alluviale en rive de Loire, hors de portée des crues connues alors. C’est au XIIIè siècle que le clocher du plan barlong est construit côté Loire. L’édification de la grande levée d’Anjou à partir du XIIè Siècle, sur la rive droite du fleuve, aura de néfastes répercussions sur le sanctuaire. L’élévation du niveau des crues, l’accélération du courant vont réduire la rive. Au XVIIIè siècle, l’église, envahie par les plus hautes eaux est désaffectée et abandonnée en 1781. En 1807, une nouvelle église est reconstruite et consacrée sous le vocable de St Charles.

Conscient de l’intérêt touristique de la commune et de la région en 2014, la municipalité, en relation avec le clergé ont souhaité faire appel à un artiste afin qu’il apporte sa contribution, son talent, son imagination dans la création de vitraux contemporains et donner de la couleur à ces belles ouvertures sur le ciel angevin.

 

Ancienne abbaye bénédictine Saint Maur de Glanfeuil

Epoque :gallo-romain ; 2e moitié 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle Informations : Pignon orné d’une croix (vestige de l’ancienne église abbatiale de Saint-Maur) (cad. H 61) : classement par arrêté du 21 juin 1958 – Nymphée gallo-romain (ou lavabo médiéval), lieudit Saint-Maur-Village (cad. AB 72) : classement par arrêté du 5 avril 197

Eglise de Bessé

Construite vers 1130.

Un prieuré existait à Bessé au IXème siècle, dépendant de l’abbaye de Saint-Maur de Glanfeuil. Une paroisse est créée et l’église édifiée début XIIème. Cette petite église romane a gardé son caractère simple, authentique et modeste.

Un de ses intérêts réside dans son environnement. La même configuration y est conservée depuis le XVème et l’on trouve, côté sud l’ancienne résidence des prieurs et au nord celle du prêtre.

En 2016 un chantier de bénévoles est organisé pour retirer un enduit à base de ciment qui bloquait l’humidité dans les tuffeaux. Ces travaux ont fait apparaître un très bel appareil et mis en évidence la présence de fresques.

La Tour de Galle ou de Richebourg

Héritage du XIe siècle, cette tour de défense fut un point d’observation stratégique permettant de surveiller les mouvements de la Loire et ses rives à l’époque où Foulques Nerra cherchait à renforcer son emprise féodale sur le Saumurois, suite à sa reconquête de 1026.

Port du Thoureil

Le port du Thoureil était une étape de la Marine de Loire dans le commerce des vins de Loire ainsi que du sel de Guérande et Noirmoutier. Acquis ou réhabilités par quelques passionnés, plusieurs bateaux de travail traditionnels de Basse-Loire y sont de nouveau amarrés. En outre, l’association locale Jeanne-Camille y organise chaque mois d’avril la Fête des bateaux de Loire, donnant lieu à un rassemblement de la batellerie traditionnelle locale. Trois cales d’amarrage y sont encore utilisées par les mariniers-amateurs et les pêcheurs-traditionnels de Loire : Cale de Richebourg, les cartes et plans anciens montrent qu’à cet endroit les points d’ancrage et les voies menant des terres à la rive sont en correspondance pour faciliter le transit des marchandises ; Cale J.&C. Fraysse près de la Tour des Hollandais et Cale Yves Cailleau à côté de l’église Saint-Genulf : cette cale du XIXe siècle, favorisant les manœuvres d’accostages, a été utilisée par des passeurs jusqu’au siècle dernier.

Comptoir des Hollandais

Situé face aux cales d’amarrage du port du Thoureil, le « Comptoir des Hollandais » témoigne, comme son nom l’indique, du « négoce-hollandais » en Loire lors du siècle d’or néerlandais. Il se compose de la « Tour des Hollandais » (1685) séparée par une ruelle du « Manoir des Hollandais ». Originaire des Provinces-Unies, la famille de négociants Van-Voorn fait construire cet ensemble architectural à partir du début des années 1670. Les Van-Voorn s’enrichissent notamment par le négoce du vin alors peu développé au Thoureil, les fûts collectés étant expédiés au Port-aux-Vins de Nantes d’où leurs cousins, les Deurbroucq, les exportent aux Provinces-Unies. Dans un contexte politique pourtant défavorable du fait de la guerre de Hollande, la prospérité des Van-Voorn et des Deurbroucq motive d’autres hollandais à s’installer en Val-de-Loire.

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